À la ressemblance de Dieu, notre Père, dont le visage est vérité et charité !
La retraite des jeunes, de 12 à 92 ans, a conquis à Dieu bien des cœurs
Notre semaine d'étude, une semaine de lumière et de grand espoir
Notre congrès, 3 jours de joie et de grandes consolations
Notre Pèlerinage, une pluie de grâces et de bénédictions
Bien chers abonnés à Vers Demain, Pèlerins de saint Michel, créditistes de premières heures, de tous les temps, et de dernières heures,
Nous vous remercions d'être venus au congrès. Il a été merveilleux, au-delà de toutes nos espérances, parce que vous étiez là. Les conférences de nos invités des autres pays nous ont comblés de joie et d'espoir pour l'avenir des pauvres du monde entier. Quelle consolation pour vous et pour nous qui menons le bon combat depuis tant d'années. La victoire est à Dieu !
Nous sommes des petits, tout petits, mais Dieu nous a mis un trésor entre les mains, que nous devons partager avec le monde entier. Nous nous sentons un grain de poussière devant la grandeur de la mission que Dieu nous a confiée. Nous nous remettons totalement entre ses divines mains. C'est Lui qui a fait le programme du congrès et de la semaine d'étude et qui les a dirigés. Tout a été Providence, en ces trois jours de retraite ; en ces sept jours d'étude, en ces trois jours de congrès et en ces deux jours de Pèlerinage.
Nos invités d'ailleurs ont été triés sur le volet par la Divine Providence. Nous avions une assistance de haute qualité. Nous avons vécu dans la parfaite fraternité et la bonne entente avec des personnages des cinq continents de différentes races. Nous sommes tous frères en Dieu notre Père :
Des Philippines : S.E. Mgr Benjamin Almoneda, évêque de Daet ; Rev. Père Romuald Zantua, fondateur des « Disciples de l'Espérance » ; M. Gregorio Dominador, directeur du Mouvement des « Couples pour le Christ ».
De l'Afrique : S.E. Mgr Nestor N'Goy, évêque de Kolwezi, Congo ; M. l'abbé Albert Kaumba-Mufwata, du Congo, curé de Limoges. Père Hugh Chikawe, de la Tanzanie.
Du Madagascar : Père Alain Thierry Raharison, curé de la cathédrale de la capitale Antananarivo et aumônier national du Conseil épiscopal de Justice et Paix, représentant de son archevêque.
De Pologne : Janusz Lewicki, rédacteur du journal « Michael« polonais, architecte de profession ; Dr Jan Wilk, docteur en mathématique, président de l'Action catholique à Cracovie ; Anna Walentynowicz, héroïne de Pologne, fondatrice de « Solidarité », qui a fait tomber les rideaux de fer, et sa compagne Janina Natusiewisz ; Jadwiga Kalinowska, manufacturière de produits ; Père Boguslaw Jaworowski, prédicateur et exorciste, il prêche le Crédit Social avec enthousiasme.
De la Nouvelle Zélande, M. Bill Daly, grand propagandiste du Crédit Social en Nouvelle-Zélande.
De l'Équateur : M. Carlos Armando Reyes, rédacteur de « San Miguel » la version espagnole du journal Vers Demain, et son épouse Mme Teresa Reyes ; Rev. Père Arturo Pozo, représentant de S. E. Mons. Raúl Vela, archevêque de Quito, Primat de l'Équateur ; Rev. Père Gerardo Onofre, représentant de S. E. Mons. Julio Terán Dutari, Archevêque d'Ibarra, Équateur ; Rev. Père Agustín Carrión, directeur de la Pastorale Sociale, Loja, Équateur ; Madame Karina Alexandra Cabrera, Pastorale Sociale, Loja, Équateur ; Dr. María del Carmen Ortíz, psychologue, représentante de notre meilleur bienfaiteur à Quito, directrice d'une école pour les pauvres ; Madame Fanny Cecilia Armas Jacome, Quito, Équateur ; Mme Rosa Rivera, professeur et traductrice, de Quito ; Mlle Alana Mantilla, de Quito, jeune fille de 20 ans, 3 ans d'université, les beaux-Arts, photographie, relations internationales, conférencière à la retraite des jeunes.
De la Colombie : Juan David Gomez Rubio, avocat et professeur à l'université ; son épouse Carolina Marinas de Gomez, professeur à l'université de Bogota ; Sra. Alba Salazar, fondatrice d'un groupe d'argent local, distributrice de circulaires à Medellín Colombie.
Du Brésil : Rev. Padre Giampietro Cornado, Salvador, Bahia, Brésil.
Du Mexique et du Paraguay : Mlle Paola Santamaria, de Mexico, en mission pendant 5 mois au Paraguay, nous a amené 4 jeunes de la Pastorale Sociale de Ciudade del Este, du Paraguay : Lourdes-Mabel Ruiz-Dias Aguilera, Christian Torres Vera, Jorge Guillen Portillo, Miguel Angel Vera Ovelar.
De Malte : Dr. Anthony Spiteri, professeur à la faculté de théologie et de philosophie à l'université.
De l'Autriche : Dr Tadeusz Bienasz, prêtre polonais, professeur à l'université de Vienne.
De France : Notre ardent Pèlerin à plein temps, toujours sur la route, Christian Burgaud ; et Renaud Laillier, notre intellectuel très versé dans les questions de finance, ébloui par la lumière du Crédit Social.
De Suisse : François de Siebenthal, économiste et Consul général des Philippines à Lauzanne.
De Californie : Connie et Rolando Arnaldo, de San Francisco ; Virginie Ahumada de San Fernando ; Sarah Hill, de Los Angeles, Californie, de ferventes apôtres de « Michael ».
Et vous tous qui avez rempli la salle. La procession en l'honneur du Saint Sacrement, présidée par deux évêques et 10 prêtres, a été grandiose, grâce à votre présence. Ce fut un bel hommage à notre Créateur par qui tout a été fait et par qui tout est fait.
La retraite pour les jeunes a été vraiment un grand succès. M. et Mme Carlos Armando Reyes et Alana Mantilla l'ont préparée avec grand soin. Ils ont fait ressortir devant la jeunesse les mauvaises conséquences du mal qui les attire d'une manière si hypocrite. Les jeunes et moins jeunes ont été visiblement et fortement impressionnés et il y a eu des miracles de conversion qui durent. La jeunesse est faite pour Dieu et non pour Lucifer. Les témoignages de jeunes gens et jeunes filles ont été éloquents. Alana, 20 ans, a dit aux jeunes : « À la suite d'une retraite, je suis tombée en amour avec Jésus ». Grâce à ces retraites en Amérique du sud, des jeunes en grand nombre sortent des milieux de la drogue, de l'ivrognerie, du Nouvel Age, etc. Ils décident de vivre dans la parfaite chasteté jusqu'à leur mariage en vue d'élever une famille unie dans la charité, la sainteté et le pardon. Leur cri de ralliement est : « Qui est comme Dieu. »
Jamais, comme pendant cette semaine d'étude, j'ai pu constater la grandeur et la profondeur de notre Crédit Social et de quelle incidence il aurait sur le monde entier, surtout pour le monde des pauvres. Quelle joie, quelle consolation pour nos créditistes qui se dévouent dans l'ombre, dans les persécutions, depuis tant d'années, sans voir bien souvent de résultats tangibles, de constater que la semence du Crédit Social pousse dans le monde entier.
Par exemple, j'ai été fortement impressionnée par ce professeur de théologie et de philosophie, à l'université, qui dès les premiers jours des cours, m'a dit : « On ne m'a jamais enseigné cela à l'école ni à l'université, ici, c'est 'la vérité'. Je vais enseigner le Crédit Social à l'université à l'avenir ; je ne veux pas enseigner le socialisme ni le capitalisme vicié. » Quel bon témoignage !
Et cet évêque qui nous dit que son pays est volé par les vautours de la Haute Finance et que le Crédit Social semble être la solution aux problèmes de son pays.
Puis cette dame enseignante du français et traductrice, qui ne connaissait rien du Crédit Social et qui maintenant dit, les deux bras levés : « Je suis prête pour le combat », avec le Béret Blanc bien fixé sur sa tête. Elle est déjà à l'apostolat.
Et puis tous ces prêtres qui vont faire l'enseignement du Crédit Social dans leur Pastorale Sociale !
Des Philippines, Monseigneur Almoneda et le Père Zantua projettent de nous envoyer 4 jeunes gens pour qu'ils reçoivent une formation et pour nous aider, en plus d'avoir de grands projets pour leur pays. Ce que je viens de vous dire n'est qu'un petit aperçu de ce qui s'est passé. Il faut vivre ces événements pour bien les comprendre.
Bien providentiellement, les funérailles de Son Éminence le Cardinal Charles Edouard Gagnon eurent lieu le 2 septembre en la belle basilique Notre-Dame, à Montréal, jour où nous devions faire notre Pèlerinage à Ste-Anne de Beaupré.
Nosseigneurs les évêques et les prêtres présents à notre congrès, et nous aussi évidemment, tenions à assister aux grandioses funérailles de l'illustre Cardinal. Nous avons donc remis notre pèlerinage au lendemain. Ce qui a permis, à nos évêques et prêtres, en plus de rendre un dernier hommage au Cardinal Gagnon, de participer à la concélébration de la Sainte Messe des funérailles avec S. Em. le Cardinal Jean-Claude Turcotte, Archevêque de Montréal, et S. Em. le Cardinal Marc Ouellet, Archevêque de Québec et Primat de l'Église canadiene et un grand d'autres évêques et prêtres. Ils ont pu s'entretenir un peu avec eux. Quelle délicatesse de la Providence !
Ayant l'après-midi libre, nous avons décidé de faire visiter à nos distingués visiteurs le sanctuaire de la Reine du Canada, Notre-Dame du Cap. Et là encore la Providence nous avait réservé une autre surprise. Notre évêque, S.E. Mgr François Lapierre, était pris par un autre programme, pendant nos activités à Rougemont, on sait que son horaire est toujours surchargé. La seule ombre au tableau, nos invités n'avaient pas pu le rencontrer. Mais la Sainte Vierge en a décidé autrement. Le jour de notre visite au Cap, providentiellement, lui et son Vicaire général, monseigneur Jean-Marc Robillard, était en réunion sur les lieux, avec un groupe de la Pastorale de St-Hyacinthe. Ce fut une agréable surprise pour notre délégation, de pouvoir les rencontrer tous les deux. Nous avons rendu grâce à la divine Providence pour cette autre délicatesse qu'elle nous avait réservée. Alors que ce jour-là nous devions faire notre pèlerinage à Ste-Anne de Beaupré plutôt qu'à Notre-Dame-du-Cap, comme nous l'avions annoncé dans Vers Demain. Donc à cause des funérailles du vénéré Cardinal Gagnon, nous avons fait les deux pèlerinages.
En allant à Ste-Anne, nous nous sommes arrêtés à Québec et nous avons commencé notre pèlerinage sur les pas des saints fondateurs de notre Nouvelle-France : Samuel de Champlain ; Marie de l'Incarnation, Catherine de St-Augustin, Mgr François de Laval. C'était bien à point, vu que nous nous préparons à célébrer en 2008, l'an prochain, le 400e anniversaire de la fondation de notre ville de Québec, berceau de la civilisation française et catholique de l'Amérique. Sur le tombeau de Marie de l'Incarnation, fondatrice des premières écoles, à Québec, nous avons demandé la grâce de l'abolition de la loi 95 qui défend tout enseignement religieux catholique dans nos écoles.
Puis nous avons poursuivi notre pèlerinage à Ste-Anne de Beaupré et nos distingués visiteurs évêques et prêtres ont pu concélébrer dans la grande basilique, avec le Père, la Messe de 4 heures. Et là encore nous avons demandé à notre Patronne du Québec, la bonne sainte Anne, de nous redonner des écoles catholiques.
Nous nous préparons pour 3 grands événements en 2008 : Notre « Siège de Jéricho » du 23 au 30 mars 2008 ; « Le grand congrès eucharistique international » qui nous amènera tous à Québec du 14 au 22 juin 2008. Et le 3e événement est notre congrès 2008, les 30-31 août et 1 septembre, précédé de la semaine d'étude et suivi d'un pèlerinage. Avec la présence de Son Éminence le Cardinal Bernard Agré, de Côte-d'Ivoire, qui nous a déjà confirmé sa venue. Que tous les anges organisent ces beaux événements.
« Le visage de Dieu est vérité et charité », dit S. Em. le Cardinal Renato Raffaele Martino, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix. Dieu est notre Père, que notre visage reflète la vérité et la charité comme celui de notre Père. Les fils ressemblent normalement à leur Père, n'est-ce-pas ?
Thérèse Tardif