Nous nous réjouissons de l'écroulement du parti des marxistes au Québec, car nous considérons que le parti de Lévesque-Parizeau-Landry-Marois n'a jamais été un parti québécois, mais un parti marxiste, un parti au service de la doctrine de Karl Marx. Loin de défendre le peuple québécois, ils l'ont trahi et ils y ont détruit, quasi de fond en comble, en chassant Dieu des écoles, notre civilisation chrétienne, dont les Canadiens français étaient si fiers. Les jeunes sortent des écoles endettés, sans débouchés, ils sont désabusés de la vie, et souvent, ils passent au suicide. Dans nos écoles fondées par notre Église, le gouvernement marxiste a fait remplacer les commandements de Dieu, par les Commandements de Lucifer.
Le gouvernement gauchiste du Québec, nous a imposé le marxisme à la manière fabienne, non pas par la violence, mais par l'infiltration. On se souviendra que René Lévesque et d'autres, avaient infiltré le Parti libéral, avant de fonder leur parti, dans les années 1960, pour en venir à faire accepter le fameux « Ministère de l'Éducation », responsable, avec la télévision, de la tornade de corruption qu'a connue le Québec depuis ces tristes années, tornade bien plus grave que les tornades naturelles qui dévastent nos contrées.
Oh, pour calmer l'inquiétude de nos évêques, les promoteurs du Ministère de l'Éducation promettaient de conserver l'enseignement religieux dans les écoles.
Comme l'écrit le Cardinal Cushing dans son livre : « Questions et réponses sur le Communisme », les marxistes se servent de la langue d'Ésope pour tromper leurs victimes. Ce langage consiste à dire le contraire de ce qu'ils ont l'intention de faire. Exemple : Quand ils disent démocratie, ils imposent la dictature comme les fusions forcées, etc. Quand ils parlent de protection des enfants, c'est pour les arracher de l'influence des parents afin de pouvoir les former à la philosophie marxiste.
Contrairement à leur promesse, après avoir réussi à imposer leur Ministère de l'Éducation, nos marxistes ont fait disparaître, les unes après les autres, les lois qui protégeaient l'enseignement religieux dans nos écoles. Pauline Marois, alors Ministre de l'Éducation, a fait abolir la clause de l'article 93 de la Constitution Canadienne qui protégeait la confessionnalité dans les écoles. Il fallait changer les écoles confessionnelles en écoles linguistiques : « pour défendre la langue » disait-elle, afin de mieux nous hypnotiser. Une des devises des Canadiens français est : "Catholiques et Français toujours". Nous tenons bien à notre langue française, mais nous tenons infiniment plus à notre FOI catholique, la plus grande richesse que nos ancêtres nous ont léguée.
Notre langue a été si bien défendue par nos marxistes qu'il ne restera bientôt plus de Canadiens français pour la parler, tant leur politique anti-familiale et anti-chrétienne a semé la mort au Québec : mort de la famille, bastion irremplaçable pour engendrer une société forte ; mort de nos institutions religieuses, seules capables de fournir de saints éducateurs assez dévoués et fervents pour former une jeunesse forte et courageuse, capable de prendre des responsabilités.
Il faudrait des pages pour énumérer tous les méfaits de ce gouvernement marxiste. Ne parlons que de l'adoption de sa loi sur l'union civile des conjoints du même sexe, permettant à ces derniers d'avoir accès aux mêmes privilèges que les vraies familles mariées devant Dieu, unies pour la vie, dans un mariage indissoluble, pour le bonheur et la protection des enfants. Jamais, depuis le commencement du monde, on a été assez insensé pour croire que deux personnes du même sexe peuvent constituer une famille.
Mais en lisant les plans du communisme international, il est clair que ces lois contre nature, contre la famille et contre la religion, ont été promues par Karl Marx et ses camarades en vue de l'instauration d'un gouvernement mondial luciférien.
Nous osons espérer que toutes ces lois absurdes et dégradantes seront abolies par notre nouveau gouvernement.
Nous osons espérer que notre nouveau gouvernement collaborera avec le Primat de l'Église canadienne, S.E. Mgr Marc Ouellet, pour redonner à notre Québec des écoles catholiques qui enseigneront à nos enfants la vérité en toutes matières. N'est-ce pas le premier droit de nos enfants d'avoir accès à la VÉRITÉ. L'ère du mensonge des marxistes a trop duré. Il est temps de donner le coup de barre vers le bon sens, l'intelligence et la sagesse.
Nous osons espérer que les jeunes députés, nouvellement élus, ne se laisseront pas laver le cerveau par cet esprit marxiste et qu'ils auront le courage de promouvoir des lois justes qui feront le bonheur de notre peuple aux racines catholiques et françaises.
Sachez aussi, que les Canadiens français ne sont pas séparatistes. Nous tenons à vivre dans notre beau pays, le Canada, tout en demeurant, « Catholiques et Français toujours ». Voilà une autre raison pour laquelle le Parti séparatiste de Bernard Landry a été défait, à cause de son esprit de division.
Une autre réforme à faire, la première même qui devrait être soumise à l'Assemblée Nationale, honorable Premier Ministre : Corriger le système d'argent. Saint Louis, roi de France, disait que « le premier devoir d'un roi est de frapper l'argent lorsqu'il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets ». Les citoyens, par leur travail et leurs initiatives, fournissent en abondance les produits et services. Le gouvernement créera-il l'argent nécessaire pour permettre aux Québécois d'avoir accès aux produits qu'ils fabriquent ?
Il est temps de mettre un terme au système d'argent-dette des banquiers. Au lieu de chercher des solutions aux problèmes qui n'existent pas, notre gouvernement doit s'efforcer à régler ce problème de la finance qui bloque inexorablement toutes les entreprises, toutes initiatives du peuple, tous projets des gouvernements, des municipalités, des hôpitaux, du système scolaire, etc.
N'est-ce pas absurde de ne pas être capables d'acheter ce que nous produisons ? ou de s'endetter pour acheter ce que nous fabriquons ?
Regardez du côté du système financier d'argent-dette des banquiers pour trouver la vraie cause de la misère, de la pauvreté, du manque d'argent dans tous les domaines.
L'argent est le sang de la vie économique, quand il en manque, tout le corps social est anémié (Pape Pie XI).
C'est pourtant plus facile de créer des chiffres (car l'argent moderne n'est qu'un chiffre) que de faire pousser le blé, les carottes et les pommes de terre. Les ouvriers et les fermiers accomplissent leur devoir en chargeant les marchés de bons et excellents produits.
Que le gouvernement accomplisse le sien, en établissant un système d'argent juste et honnête qui correspondra au merveilleux système de production moderne. Produits abondants, argent abondant, c'est logique !
Nous nous permettons d'offrir de la documentation à l'honorable Premier Ministre et à tous ses nouveaux députés, afin de leur permettre de partir sur le bon pied, de s'attaquer au vrai problème et de le régler. Sans cette réforme du système monétaire, le nouveau gouvernement ne réglera rien et il pataugera comme tous les autres gouvernements qui l'ont précédé.
« Rendre financièrement possible ce qui est possible physiquement. » avait été au programme du Parti libéral en 1956. Évidemment, les financiers y avait mis tous les sous nécessaires pour l'empêcher d'être élu. Mais, vous, honorable Charest, vous êtes élu maintenant, vous pouvez appliquer ce programme.
Et si vous le faites, vous n'aurez plus à vous occuper de ce qui ne regarde pas le gouvernement, comme les hôpitaux, les écoles, etc. Ayant l'argent nécessaire, les citoyens pourront payer et choisir leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs médecins, les professeurs, etc. Et vous resterez le Premier Ministre du Québec jusqu'à votre décès.
Nous ne sommes pas membres d'aucun parti, nous sommes pour des lois justes et honnêtes que le gouvernement en place peut adopter. C'est pourquoi, étant conscients du devoir qu'il incombe aux citoyens, dans une véritable démocratie, d'orienter ses représentants, nous soumettons, à nos ministres et députés, les réclamations d'un peuple qui veut vivre dans la paix et la prospérité, comme peuvent le lui permettre les immenses richesses réelles de la province.
Jésus est le Prince de la Paix ! Sans Lui, pas de paix, pas de justice, pas de prospérité. Remettons la prière à l'Assemblée Nationale.
Thérèse Tardif
« L'homme politique devrait être l'homme d'honneur qui ne trahit jamais la foi du peuple. » Gilberte Côté-Mercier