La récente tournée du directeur de l'Institut en Abitibi et au Témiscamingue, où il fut accompagné par MM. Gérard Mercier et René Nadeau, avait pour but de lancer les groupes de conférenciers de la région. Une bonne douzaine, qui va augmenter, est maintenant à l'œuvre.
Le journal "La Frontière", de Rouyn, après avoir consacré une pleine colonne au compte rendu de la belle assemblée de Rouyn-Sud, le dimanche soir 22 juin, conclut :
"Cette conférence fut le clou d'une grande offensive créditiste dans les régions de Rouyn, de La Sarre et d'Amos. On rapporte que partout les conférenciers ont été bien accueillis et qu'ils sont encouragés à continuer leur travail."
Les paroisses visitées ce dimanche-là furent : St-Clément, St-Ignace, St-Augustin de Montbeillard, Rémigny, Rollet, au Témiscamingue ; en Abitibi, Amos, Preissac, Ste-Gertrude, La Sarre, St-Lambert, La Reine, Dupuy, Palmarolle, St-Janvier.
Avant le dimanche, sur le chemin d'aller, les conférenciers avaient tenu une bonne assemblée à Nominingue, dans le comté de Labelle, le mardi soir, et une autre à Malartic, en Abitibi même, le mercredi 18. L'assemblée de Malartic groupa près de 600 personnes, dépassant de beaucoup la capacité de sièges de la grande salle de l'école catholique.
Sur le retour, le lundi soir, 23 juin, c'est Val d'Or qui recevait les conférenciers au grill du Chateau Inn, lui aussi rempli à capacité. Plusieurs auditeurs venaient de colonies voisines.
Les conférenciers locaux ont reçu un programme qui couvrira toutes les paroisses des deux comtés d'ici le 27 juillet, date de la prochaine visite des directeurs à cette région. La prochaine visite comprend, entre autres, des assemblées régionales à Amos (25 juillet), à La Sarre (27, après-midi), à Lorrainville (27, après-midi), à Rouyn (soir du 27 juillet), à Val d'Or (soir du 28 juillet). Nous sommes à peu près assurés que M. J.-Ernest Grégoire, ancien maire de Québec, sera de la partie.
Le 29 juin fut pour Shawinigan un dimanche créditiste. Le matin, visite de quatre paroisses rurales : Baie Shawinigan, Ste-Flore, St-Georges, St-Jean des Piles. Après-midi, séance de l'I.A.P. local et programme d'action pour les semaines à venir. L'assemblée du soir fut un succès tant par le nombre que par l'enthousiasme.
Cette journée fut un réveil pour Shawinigan et, par répercussion, pour Grand'Mère. La veille au soir, les directeurs de l'Institut avaient rencontré le groupe du Cap-de-la-Madeleine. Plus tard, le 8 juillet, le groupe des Trois-Rivières.
À tous, un programme. La Mauricie sera bien couverte, et les conférenciers déborderont jusque vers la région de Joliette, où ils donneront la main à ceux de Montréal.
À L'HONNEUR
Ont atteint l'objectif de 24 abonnements, les membres de l'Institut dont les noms suivent :
Rosario Chevalier, Cap Tourmente, Montm. Gérard Tremblay, St-Joachim de Montm.
Achille Dussault, Limoilou. J. Daignault, Montréal.
Rosaire Côté, Montréal. Mastaï Alain, Lévis.
Cérisse Simard, Magog Est. Jules Pinault, Parent (Laviolette)
Emilio Boulay, Malartic (Abitibi) Gérard Lacroix, Trois-Rivières.
Georges Leclerc, Sherbrooke. Nil Gagnon, Jonquières.
Roland Tremblay, Chicoutimi. Jean-L. Filion, Ste-Anne de Chicoutimi.
Ildefonse Dallaire, Palmarolle (Abitibi). Roger d'Arcy, Magog Est.
Onésime Cormier, Trois-Rivières. Laval Monfette, Ste-Anne de Chicoutimi.
Aimé Martineau, St-Joseph de Drummond.
Entraîneurs couronnés :
Les entraîneurs dont les noms suivent ont conduit leurs entraînés à leur objectif. La direction de l'institut est heureuse d'offrir à ces entraîneurs une serviette de cuir aux armes de l'Institut :
J.-EUGÈNE DUCHARME, Magog Est HENRI FONTAINE, Malartic.
C.-D. JEAN, Ste-Anne de Chicoutimi. C.-A. LANDRY, Trois-Rivières.
Notre journal ne parle pas souvent de Montréal. C'est à croire que la métropole n'a pas encore enfanté de créditistes.
Si le mastodonte lui-même semble assez inerte, il sort pourtant, chaque dimanche, une demi-douzaine ou plus de conférenciers de Montréal pour porter le message créditiste aussi loin que les comtés de Montcalm, l'Assomption, Joliette. Le groupe ne le cède en rien, ni pour l'entrain, ni pour la ténacité, ni pour les résultats, aux meilleurs de la province. Le champ d'action des conférenciers de Montréal est immense et n'a à peu près pas encore été touché par la propagande. On ne pourra plus dire cela à l'automne.
Deux nouveaux centres en mouvement. Le jour même du dimanche créditiste de Shawinigan, M. Gérard Mercier était en mission dans le coin sud-est de la province. C'est sous sa direction que les conférenciers de Thetford et de Mégantic ont fait leur première tournée dominicale. Comme partout ailleurs, tous sont revenus avec des résultats, le cœur plein d'ardeur et décidés à recommencer tous les dimanches.
Nos amis de Chicoutimi et du Lac St-Jean attendaient avec impatience la visite de la direction de l'Institut. Le vendredi soir, 4 juillet, M. Louis Even descendait à Ste-Anne de Chicoutimi ; M. Gérard Mercier, à St-Jérôme (Lac St-Jean) ; Mlle Gilberte Côté à St-Félicien (Roberval).
Accueil chaleureux partout ; appel au travail entendu et compris ; programme défini qui va couvrir toutes les paroisses de la région du Saguenay en cinq semaines. La prochaine visite de ce district est fixée au 10 août.
Malgré l'immensité de la province de Québec, qui pose un problème de distances aux organisateurs, les directeurs de l'Institut tiennent à revoir fréquemment les divers centres d'où rayonnent les conférenciers et autres apôtres de l'Institut. Depuis deux mois, le directeur de l'Institut a personnellement sillonné la province sur une longueur totale de près de 6,000 milles, soit deux fois la distance d'un océan à l'aùtre.
Ces randonnées ne sont pas du tourisme pour l'agrément. Toutes ont un but bien déterminé, et disons, à l'honneur des divers groupes, que toutes produisent les résultats attendus : entretien de la flamme, augmentation des effectifs, orientation des programmes.
Nous écrivons ces lignes à la veille d'une action dans Kamouraska.
Ce bref rapport mentionne plusieurs fois le nom de M. Gérard Mercier. Monsieur Mercier est un jeune homme de Sainte-Anne de Beaupré. C'est lui-même qui, vers la fin de l'hiver dernier, entraîna le premier groupe de conférenciers lancé dans la province de Québec. L'école créditiste de Ste-Anne de Beaupré alla si vite et si bien, en effet, que nous décidâmes de mettre ses "élèves" à l'œuvre dès le mois d'avril.
À M. Gérard Mercier revient aussi le mérite d'avoir été le premier à répondre au premier appel lancé dans le journal pour la fondation de l'I. A. P., il y a un peu plus d'un an.
À la mi-juin, la direction de l'Institut, jugeant nécessaire de s'adjoindre en permanence les services d'un auxiliaire bien au courant de l'objectif et de la technique de l'Institut, prêt à faire tout ce qu'on lui confierait, jeta les yeux sur le jeune homme de Ste-Anne.
On demanda à M. Gérard Mercier de quitter sa famille et son emploi pour se consacrer entièrement au mouvement du Crédit Social. L'appel frappait à une bonne porte. M. Mercier accepta immédiatement. Et c'est pourquoi les créditistes de l'Abitibi, de Thetford, de Mégantic, du Lac St-Jean et de Kamouraska ont déjà appris à le connaître.
Tous nos amis se réjouiront de ce développement, qui n'est pas le dernier, dans la mobilisation des bonnes volontés à la pleine mesure dont elles sont capables.