Le pain quotidien ne peut être distribué à toute personne sur terre par le système actuel d'argent-dette des banquiers.
L'argent en pile dans les banques ne distribue pas le pain et ne le distribuera jamais. Il faut absolument que les gouvernements rejettent le système d'argent-dette des banquiers et créent eux-mêmes l'argent pour leur pays.
"Distribuer", cela veut dire "distribuer". Ce n'est pas compliqué. Il faut distribuer un dividende de $800 par mois à tous pour que tous puissent acheter les produits nécessaires à la vie. C'est ce qu'il faut faire, et tout de suite, puisqu'il y va de la vie d'une multitude d'êtres humains.
Ainsi, comme nous le disons sur la première page, les marchands vendront leurs produits ; les manufacturiers réouvriront leurs portes pour en faire d'autres ; les ouvriers seront rappelés au travail ; les cultivateurs vendront les produits de leurs fermes ; les professionnels seront payés pour leurs services ; les gouvernements auront tout l'argent pour les travaux publics et chaque personne sur terre sera assurée de son pain quotidien. C'est simple et c'est faisable !
Nos sociologues et économistes n'ont qu'à se décider d'étudier les propositions du Crédit Social émises par le brillant ingénieur écossais, Clifford Hugh Douglas, qui a découvert les carences de notre système économique insensé et qui en a proposé les corrections.
Le professeur Soddy, l'un des plus grands savants de l'heure, disait, le 2 octobre 1942 : "La science sans le Crédit Social est pur suicide". On le voit aujourd'hui par les millions de chômeurs qui sont remplacés au travail par les robots. La seule manière de rendre le progrès au service de l'homme et de tous les hommes, c'est par la distribution d'un dividende à tous.
Le système d'argent d'un pays doit être là pour distribuer le pain quotidien à toute personne, il ne doit pas exister simplement pour emplir les poches et les coffres du banquier.
"Du pain quotidien pour toute personne", tel est l'appel pressant du Saint-Père et tel devrait être la devise aussi de chaque catholique sur terre. Peut-on se dire chrétien et ne rien faire pour secourir les miséreux qui meurent de faim, pour loger les sans-abri, pour vêtir ceux qui sont nus, alors que la terre surabonde de produits de toutes sortes ?"
"Mécanismes pervers inhérents aux structures économiques" "corruption généralisée de la vie publique" telles sont les principales causes de la famine dans le monde, dit le Saint-Père.
Nos hommes publics ont-ils compris ? Qu'ils se convertissent, qu'ils refusent les pots-de-vin des banquiers, qu'ils laissent leurs concubines, qu'ils reprennent leur femme, qu'ils aillent à confesse, qu'ils se remettent en état d'amitié avec Dieu, qu'ils se jettent à genoux devant le tabernacle pour demander lumière, force et courage d'accomplir leur périlleux devoir, et alors nous pourrons espérer qu'ils retrouveront la tête et le cœur pour légiférer en faveur de leur peuple. Alors, nous les aimerons.
Que chaque gouvernement de chaque pays crée son argent pour financer et distribuer les richesses créées par Dieu et développées par les peuples. Ce ne sont pas les peuples et les familles qui créent la pauvreté, ce sont les banquiers par leur système d'argent rare pour les peuples, mais très abondant pour eux. Un président de banque a un salaire 10 fois plus élevé qu'un premier ministre. Et ce sont eux qui nous prêchent de nous serrer la ceinture.
Nettoyons nos parlements des corrupteurs et de la "corruption généralisée de la vie publique". Il est grand temps. Un chrétien peut-il endurer de se laisser représenter par des hommes publics aussi dépravés et païens ?
"Trouver le moyen de garantir une nourriture à tous et dans le monde entier", telle est la vocation des Pèlerins de saint Michel et cela est possible par l'application du Crédit Social. Comme le Saint-Père le dit : "Au niveau mondial il est possible de produire assez de nourriture pour satisfaire les besoins de tous."
Que ceux qui ont du cœur entrent dans le combat. Les riches qui ont peur de perdre leur fortune, n'ont rien à craindre, le dividende ne serait pas pris dans leurs porte-monnaie. Le dividende sera de l'argent nouveau créé par le gouvernement. L'argent des riches empilé dans les banques est de l'argent mort, il ne distribue pas les produits. C'est comme si cet argent n'existait pas. Pour compenser à cet argent mort, point n'est besoin de l'enlever aux riches. Les riches ne peuvent pas manger toute la production, ils n'ont qu'un estomac. Il y a de la production pour tout le monde. Le gouvernement n'a qu'à créer de l'argent nouveau basé sur l'abondante production qui reste, pour le distribuer en dividende à tout le monde. Voilà une manière concrète et efficace de distribuer "le pain quotidien à toute personne sur terre."
Libérés du joug de la Haute Finance, les pays développés, comme le Canada, pourront aisément aider les pays sous-développés à se développer rapidement, puisque l'obstacle financier ne sera plus là pour arrêter les producteurs de travailler à améliorer le sort de l'humanité. Que voulez-vous que le Canada fasse pour aider les pays pauvres, quand tous ses travailleurs et sa production sont paralysés par le système d'argent malhonnête des banquiers ?
Que chacun, organisations, hommes, femmes, fasse sa part, dit le Saint-Père. À plus forte raison, tous nos abonnés à Vers Demain qui connaissent le moyen de distribuer l'abondance, doivent se faire un devoir d'éclairer les autres en les abonnant eux aussi à Vers Demain. C'est une excellente manière de participer à cette grande campagne pour garantir le pain quotidien à tous, dès cette année. Ceux qui ont faim ne peuvent pas attendre.