C’est du Crédit Social

le lundi, 15 décembre 1941. Dans Crédit Social

Certains lecteurs nous demandent si nous avons abandonné le Crédit Social et ses dividendes, en lançant l'idée d'une association de crédit mutuel ou coopérative d'argent.

Nous n'avons rien abandonné. Au contraire, nous cherchons des réalisations. Nous voulons le Crédit Social. Tous les créditistes veulent le Crédit Social, avec ses dividendes et son mécanisme de cœfficient de prix (escompte compensé).

Mais lorsqu'on ne peut obtenir le crédit Social du gouvernement pour tout le monde parce qu'il n'y a pas assez de monde qui y croit pour forcer le gouvernement, alors ceux qui y croient ne peuvent-ils pas se mettre ensemble, et commencer entre eux, sans s'imposer à personne ?

Les émissions de crédit, faites par l'association pour acheter les surplus offerts par les membres, sont des dividendes à tous les membres, en rapport avec le nombre de personnes  dans leurs familles.

Dans un crédit social administré par le gouvernement, les émissions, les dividendes, sont le crédit disponible de la société distribué à tous les membres de la société.

Dans un crédit social administré par une association limitée, les émissions de crédit, véritables dividendes, sont le crédit disponible de l'association distribué à tous les membres de l'association.

Il est évident que plus il y a de membres contribuant à former ce crédit, plus le crédit est considérable. Si l'association vient à comprendre toute une province, c'est du crédit provincial ; si l'association comprend toute une nation, c'est du crédit national. Mais en attendant qu'on en soit là, ne peut-on pas commencer par un groupement moins considérable, mais bien préparé ? Il y a tant d'esprits qui attendent à voir une chose en existence pour croire qu'elle est possible.

Toutes questions sont bienvenues.

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.