En mai 1917, à Fatima, c'était vraiment étrange d'entendre le message de Notre-Dame concernant la conversion future de la Russie. C'était après la révolution pacifique en Russie en février 1917. Il n'y avait aucun signe de future domination des communistes, organisée par les francs-maçons de l'Ouest, comme l'a décrit en détail l'érudit professeur canadien, Robert O'Driesel, dans son livre : "The New World Order - Throne of Antichrist" (Le Nouvel Ordre Mondial, trône de l'Antichrist) (Toronto, 1993).
Au début de 1917, toutes les Églises jouissaient de la liberté sans restriction. Et notre Sainte Mère parlait de la conversion de la Russie ?
En peu de temps, ce qui était complètement inattendu devint une réalité : le régime athée de terreur.
Le monstre devint un puissant super-pouvoir qui menaçait de changer le monde entier en un enfer semblable à celui de la Russie.
Le contrôle sur leur propre création (le monstre communiste) échappa des mains des francs-maçons. Alors il était nécessaire de créer une contrepartie à ce pouvoir satanique. Le choix fut l'Allemagne et spécialement la promesse de batailler contre le mouvement communiste nazi.
Alors comme cela avait été déjà publié avant la deuxième guerre mondiale, les banquiers de l'Ouest ont donné de l'argent à Hitler et ont aidé à sa victoire dans l'élection de 1933 en Allemagne. Ce qui est arrivé après, nous le savons. La seconde guerre mondiale avec 50 millions de morts et ensuite la guerre froide, avec la possibilité de se transformer en une troisième guerre mondiale n'importe quand.
Il n'y avait à peu près pas d'espoir que quelque chose pourrait changer dans l'immense royaume de l'enfer sur terre.
Mais après que le Pape ait consacré la Russie au Cœur immaculé de Marie, selon le désir exprès de Notre-Dame, la situation en Russie a commencé à changer. D'un côté, la crise économique, et de l'autre, les tendances démocratiques amorcées par Gorbatchev. Et, soudainement, le coup d'état avorté en 1991 et la liberté absolue pour plusieurs nations emprisonnées par les dirigeants soviétiques depuis plusieurs années, et durant la même période, la liberté politique et religieuse complète pour le peuple russe.
On peut dire que c'était seulement le hasard. Mais nous, croyants, nous savons qu'il n'y a pas de hasard dans l'histoire. Nous croyons en la Providence de Dieu. Cette Providence a décidé que c'était possible d'envoyer des prêtres catholiques en Sibérie aussi. Il y a trois ans, il n'y avait qu'un seul prêtre ici à Prokopiewsk, le révérend J. Spodar, qui était sévèrement contrôlé et menacé de mort. Il y a deux ans, ils étaient déjà quatre, et parmi eux, un évêque, Mgr Joseph Werth, à Novosibirsk. Ils sont environ cinquante maintenant.
Plusieurs pensent que le travail de ces prêtres est facile, parce que le peuple a faim de Dieu ici. Mais cela est vrai dans une certaine mesure seulement. Ceux qui étaient croyants et qui ont enduré toutes les terribles persécutions — plusieurs étaient dans les camps de travaux forcés à cause de leurs pratiques religieuses — ont joint le travail de l'Église instantanément. La grande majorité des autres se sont montrés très résistants à la vérité. Ce n'est pas seulement à cause de l'endoctrinement athée, mais aussi à cause du matérialisme pratique, le même qui est propagé par les francs-maçons dans les pays occidentaux. En outre, à cause du vaste territoire que nous avons à servir, beaucoup de gens n'ont pratiquement pas entendu parler de la Foi. Aussi le manque de nos propres églises fait que le travail des prêtres catholiques s'accomplit avec beaucoup de difficultés.
Alors deux problèmes principaux doivent être résouts : l'un d'eux est le nombre de prêtres ; le deuxième est la construction au moins de petites églises ou chapelles dans les endroits où un nombre de catholiques commencent à créer de petites communautés religieuses. Pour les deux, le même remède est nécessaire : des prières à Dieu par Marie immaculée par tous et aussi par les lecteurs de Michael et de Vers Demain. Votre frère en Jésus et l'Immaculée,
Frère John Leon