Nationalisme et internationalisme

Louis Even le jeudi, 15 août 1940. Dans Divers

Les remarques suivantes sont extraites de l'article A Home Divided (Maison divisée), par N. F. W., publié à Liverpool, Angleterre, dans The Social Crediter du 6 juillet 1940.

Nous avons déjà cité, dans notre étude sur un super-état judéo-maçonnique, cette phrase du professeur Toybee, grand protagoniste du mouvement internationaliste : Nos lèvres doivent constamment nier l'œuvre de nos mains. En d'autres termes : Nous devons dire blanc pendant que nous faisons noir.

La finance internationale, la juiverie et la franç-maçonnerie tendent à grouper l'univers entier sous la direction d'un groupe anonyme. La finance a déjà réussi en grande partie, même chez nous. La judéo-maçonnerie avait pris du développement en France, au détriment du véritable et sain nationalisme. Aussi, avec quelle rapidité Hitler a couvert de ses armées le pays de nos ancêtres !

Aujourd'hui, l'Angleterre fait appel au sentiment patriotique et nationaliste de chaque Anglais et de chaque Anglaise. Est-ce que l'internationalisme prêché par l'institut du professeur Toybee et imposé par la finance sans patrie a bien préparé les Anglais et les Anglaises à ce ralliement pour la défense de leurs îles ?

Les internationalistes de son école nous disent que le nationalisme est la cause première des guerres et qu'il faut tuer les souverainetés nationales. Or, voici qu'on demande maintenant à ses concitoyens de se lever comme un seul homme pour défendre leur souveraineté nationale.

Pourtant l'institut dont le professeur Toybee est le président bénéficie des largesses de la Banque d'Angleterre, de la maison Rothschild, des Rockefellers, etc.

La finance a-t-elle préparé les peuples attaqués à défendre leurs biens, ou ce qu'elle leur a laissé de biens ? Leur liberté, ou ce qu'elle leur a laissé d'apparence de liberté ? Leur sécurité, et combien estropiée, cette sécurité, par le système financier en vigueur ?

Le nationalisme et l'internationalisme ne sont pas seulement des objectifs différents, ce sont des objectifs opposés. Si l'on cultive l'un, on détruit l'autre. Dans la mesure où la finance internationale domine les différents pays, dans cette mesure elle sape le nationalisme. Dans la mesure où les conducteurs d'un peuple se débarrassent de la finance internationale et internationalisante, dans cette mesure développent-ils le sens national de leur peuple. C'est ce qui a fait l'avantage de l'Allemagne sur ses ennemis.

Pétain l'a compris et c'est pourquoi la nouvelle orientation de la France vers un nationalisme sain ne s'accorde pas avec la philosophie de la finance juive internationale. Aussi voyez les Rothschilds et comparses fuir la France nouvelle qui refuse de demeurer leur champ d'exploitation.

Cet autre passage de l'auteur cité, quoique appliqué à son pays, l'Angleterre, ne conviendrait-il pas parfaitement au nôtre :

"Les manipulateurs de l'opinion publique ont soin de cacher ou fausser les faits, soit par la presse qu'ils contrôlent, soit par les cordes vocales des hommes publics. Mais, s'ils réussissent à camoufler les faits, ils ne peuvent voiler les effets, les résultats. Et c'est ce qui rend l'effort national difficile. Les individus ne sauraient coopérer volontairement pour un objectif faux ou confus. Exposez la chose de cette façon. Supposez qu'on vous demande de mobiliser ce commonwealth britannique, ami de la liberté individuelle, pour défendre par les armes un programme franchement avoué, consistant en taxes plus élevées, moins de congés, magasins-chaînes plus nombreux, musique de jazz plus bruyante, commission de contrôle multipliées, augmentation générale des monopoles, avec quelques mots sonores, comme celui de Liberté, pour faire contrepoids ? Pourriez-vous mobiliser en faveur d'un tel programme ? Non, évidemment, parce que personne ne veut d'un tel programme."

C'est pourquoi les gouvernements, engagés dans une guerre où ils doivent défendre, outre leur pays, quelque chose dont personne ne veut, sont obligés de nier avec leurs lèvres ce qu'ils font avec leurs mains. Avec cette différence, dit N. F. W., qu'ils n'aiment pas accomplir cette besogne si agréable au professeur Toybee.

"La Finlande, le Danemark, la Norvège, la Hollande, la Belgique, la France, sont tombées tour à tour, parce qu'on demandait aux individus composant ces nations de se battre pour une abstraction, pour l'internationalisme, pour la finance orthodoxe qui avait déjà supprimé de leur existence presque toutes les réalités tangibles — l'abondance, la liberté, la personnalité, la sécurité — les seules choses qui méritent qu'on s'en occupe."

La maison est divisée contre elle-même. On nous a habitués à faire, bon gré mal gré, des sacrifices pour la finance internationale, pour les exploiteurs sans patrie ; et on vient maintenant nous demander de faire des sacrifices pour la nation, au nom de nationalisme et de la patrie. La finance internationale est sûrement la pire cinquième colonne des pays qu'elle ronge jusqu'à la mœlle.

À mesure que le Canada se bat pour la liberté, ses chaînes financières se forgent. À mesure qu'on mobilise pour la patrie, la finance sans patrie gagne du terrain. C'est cela qu'il faut corriger ; le nationalisme y gagnera, la vision d'une véritable victoire alimentera la spontanéité de l'effort de guerre.

Louis EVEN

Louis Even

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