Qui est le Numéro 24 ? Une police secrète ? Un espion allemand ?
Non. Simplement le journal que vous tenez en main en lisant ces lignes. Le numéro 24 de la première année de VERS DEMAIN.
VERS DEMAIN a donc un an, puisque le journal paraît deux fois par mois. C'est donc le premier anniversaire de VERS DEMAIN.
VERS DEMAIN a commencé, comme tous, ses congénères, avec zéro abonné. À l'encontre de beaucoup d'autres, il entrait dans la vie avec un capital-argent de zérou sou. Mais il avait un capital-dévouement, un capital-amis, un capital-expérience, surtout un capital-idéal de valeur incommensurable.
Et c'est pourquoi VERS DEMAIN, après un an, enrôle plus de six mille abonnés. Il dépasse les prévisions de ses fondateurs.
Nous voilà loin des résultats auxquels s'attendaient certains adversaires qui le voudraient au cimetière où gisent les restes de tant de journaux d'idées.
Nous invitons cordialement ceux qui comptaient chanter son Libéra à se joindre à nous pour entonner un Te Deum. Ça met plus de soleil dans l'âme.
Le 15 novembre, VERS DEMAIN reviendra au chiffre 1 pour sa numérotation ; mais avec une légitime fierté il affichera sa deuxième année. Et dans un an il y aura un autre numéro 24. VERS DEMAIN vivra parce que ceux qui l'ont fait vivre jusqu'ici veulent qu'il vive encore et qu'il grandisse.
Ce n'est pas la direction de VERS DEMAIN qui fait vre le journal. Pas même ceux qui y signent des articles. VERS DEMAIN vit et progresse parce que chacun de ses lecteurs lui apporte sa part d'appui.
VERS DEMAIN va croître et étendre son rayon d'influence, parce qu'un institut d'apôtres a juré de l'introduire partout. Les millions de la juiverie et de la bancocratie ne valent pas la flamme qui embrase les patriotes en armes contre les affameurs de nos femmes et de nos enfants.
Et sans bruit, mais constamment, VERS DEMAIN va former les convictions que rien n'ébranle plus. Les politiciens de la vieille manière seront de plus en plus dépaysés. Les dictateurs, gros et petits, verront tomber leur sceptre. Les exploiteurs d'hommes ne reconnaîtront plus leur bétail. Les voleurs de prestige devront se cacher de honte comme Adam après son péché.
Des voix autorisées nous répètent que le monde d'après guerre ne peut être celui que nous avons connu. Mais quel monde aurons-nous ? L'école de VERS DEMAIN n'est point résignée à le laisser façonner par des dictateurs aventuriers, pas plus que par des combines dorées.
Le monde de demain, VERS DEMAIN s'en occupe. C'est son rôle. Le monde de demain devra être un monde pour tous ceux et toutes celles qui l'habitent, pas pour une petite bande de loups à face d'homme.
Conscient de sa mission, conscient de ses responsabilités, conscient du service de vérité qu'il doit au plus humble de ses lecteurs, VERS DEMAIN ne se relâchera pas une minute. L'œuvre accomplie doit encourager, mais non hypnotiser.
Tous les membres de l'Institut, tous les lecteurs de VERS DEMAIN, vont donc saluer militairement le Numéro 24 et s'élancer avec encore plus d'énergie vers de nouvelles conquêtes.
Louis EVEN. 515 mots