Que cela plaise ou non aux politiciens de partis et à leurs maîtres, l'Abitibi est créditiste et le Témiscamingue va l'être sous peu.
La récente tournée des directeurs de l'I.A.P. dans le nord minier et colon fut un véritable triomphe. Les plus grandes salles publiques d'Amos, de La Sarre, de Rouyn, de Val d'Or, étaient trop petites pour contenir la foule qui se pressait de ces villes et de colonies voisines, voisines jusqu'à 70 milles de distance.
Le vendredi soir, 25 juillet, à Amos, 900 personnes écoutaient les orateurs jusqu'à une heure avancée de la nuit. Il y en avait 600 à Macamic le samedi soir, 2,000 à La Sarre le dimanche après-midi, 1,200 à Rouyn le dimanche soir, 1,000 à Val d'Or le lundi soir. Une poussée de M. Even à Lorrainville le dimanche après-midi, pendant que M. Grégoire et Mlle Côté parlaient à La Sarre, a démontré que le Témiscamingue agricole, de Fabre à Notre-Dame-du-Nord, est prêt, lui aussi, à arborer le drapeau créditiste.
D'ailleurs, le groupe de conférenciers de Rouyn, sous la dynamique direction d'un jeune homme de 22 ans, M. Réal Caouette, a déjà passablement touché les paroisses en question, malgré la distance. Aller de Rouyn à Lorrainville et en revenir, c'est faire le chemin de Montréal à Québec.
Les auditeurs de l'Abitibi et du Témiscamingue ne se contentent pas d'applaudir ; ils comprennent qu'ils doivent tous contribuer à reprendre ce qui appartient à tous et ce qu'on nous a volé. C'est à la soixantaine que les abonnements à VERS DEMAIN suivaient les assemblées ; des I.A.P. nouveaux s'enrôlaient et d'anciens I.A.P. renouvelaient leur ardeur.
La direction de l'Institut, et avec elle tous les créditistes de la province de Québec, remercient sincèrement M. Grégoire d'avoir répondu au désir ardent des créditistes du nord, malgré une forte pression exercée sur lui pour le retenir à Québec.
M. J.-Ernest Grégoire est connu. Pour toute la province, c'est "le Maire de Québec". Pour tous aussi, c'est un patriote, que ni l'or ni les menaces des trusts, ni les astuces de partis politiques n'ont jamais réussi à ébranler.
Homme de principes, qui puise aux sources : à l'Évangile de Notre-Seigneur, à la doctrine sociale de l'Église. Mais réaliste aussi, qui veut des applications de ces principes dans la législation du pays. Homme de cœur qui sait se pencher sur la multitude qui souffre et dénoncer les exploiteurs, si haut perchés soient-ils.
Ajoutons que M. Grégoire est depuis deux décades professeur d'économie politique à l'Université Laval. Son témoignage public répété en faveur du Crédit Social et de VERS DEMAIN attire nécessairement l'attention de bien des gens qui, par modestie, ou paresse mentale, ou pour d'autres motifs, ne prennent position qu'après avoir connu l'attitude d'autres personnes dont le nom fait autorité.
C'était la troisième tournée de M. Even en Abitibi dans l'espace d'une année. C'était la première pour Mlle Gilberte Côté, et aussi la première pour M. Grégoire, du moins depuis qu'il est question de Crédit Social. Aussi confia-t-on à Mlle Gilberte Côté et à M. Grégoire le soin de parler de Crédit Social, M. Even se contentant de causer d'organisation.
La photographie ci-contre (page 6) donne une idée de l'assistance à Rouyn, dans la salle St-Michel-Archange. L'assemblée était sous la présidence de Son Honneur le maire Gagné. Malgré la chaleur écrasante, la foule resta jusqu'à une heure du matin à écouter les conférenciers.
Voici une partie du rapport de l'assemblée, tel que rédigé par un journaliste local et publié dans "La Frontière" de Rouyn, édition du 31 juillet.
Le même rapport, ou à peu près, exprimerait assez fidèlement ce qui s'est passé aux autres assemblées régionales.
* * *
"Mademoiselle Gilberte Côté, de Montréal, fut la première à adresser la parole. Elle déclara d'abord que tout le monde est créditiste, puisque tout le monde veut la prospérité au pays.
"Seulement, dit-elle, il y en a qui le savent et d'autres qui ne le savent pas.
"Quelles améliorations faut-il donc faire pour avoir la prospérité au pays ? Manquons-nous de biens, de bras, de machines, d'intelligence ? Sûrement non, puisque nous avons l'abondance, des hommes et des machines capables de produire encore plus !
"Nos magasins étalent des marchandises sans nombre, mais ils ont l'air de musées où s'entassent des choses rares que nous ne pouvons pas avoir, faute d'argent. Une seule chose manque, l'argent.
"L'argent, c'est un chiffre pour acheter. Que le chiffre soit imprimé sur un billet ou dans un compte de banque, c'est toujours un chiffre.
"Et nous manquons de chiffres. Est-ce que c'est parce qu'il n'y a pas de comptables au pays ? Au contraire, nous en avons beaucoup, mais ils n'ont pas le pouvoir de faire des chiffres pour acheter. Qui donc a ce pouvoir ? Le banquier !
"Puis Mlle Gilberte Côté expliqua comment, selon les créditistes, le banquier crée l'argent, comment s'accumulent les dettes publiques à cause de l'intérêt, et comment sont formés les trusts.
"Le Crédit Social remédierait à cette servitude en remettant au gouvernement le pouvoir de créer, sans intérêt, la monnaie dont la population a besoin pour acheter les choses qui sont à vendre. Le gouvernement deviendrait comme le gérant d'une immense coopérative et serait payé pour accorder aux coopérateurs ce qu'ils demandent, c'est-à-dire des chiffres pour satisfaire leurs besoins.
"La société, dit Mlle Côté, est en état de péché mortel si elle permet à un individu d'avoir le superflu quand son voisin n'a pas même le nécessaire."
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"Puis, c'est le tour de M. J.-Ernest Grégoire, l'ancien maire de Québec.
"Au début de son discours, M. Grégoire rappelle qu'il a passé quelque temps en Abitibi en 1919, à une époque où Rouyn et Noranda n'existaient pas encore. Il est heureux de voir le progrès accompli dans cette partie de la province ; malheureusement, à côté du progrès, en plein progrès, il y a des misères injustifiables, comme c'est le cas chez plusieurs colons qu'il est allé visiter.
"Ces misères ne devraient pas être possibles dans un pays d'abondance comme le nôtre, et nous avons les Encycliques pour nous indiquer la route à suivre dans l'établissement d'un ordre social meilleur. Personnellement, je m'intéresse à la coopération, au corporatisme et au Crédit Social. La coopération touche à l'usage de la monnaie, le corporatisme au groupement des individus selon leur métier, le Crédit Social à l'émission de la monnaie. Ces trois systèmes se complètent l'un l'autre et tendent à un même but : l'amélioration des conditions sociales et économiques. Ils forment un tout complet, comme les rouages d'une montre.
"Avec le Crédit Social, continue M. Grégoire, nous voulons que la monnaie joue le rôle qu'elle doit jouer : celui de faciliter les échanges. Nous voulons que la piastre soit une mesure des valeurs stable, comme sont stables les mesures de pesanteur, de capacité et de longueur. Nous voulons aussi que la monnaie soit émise sans intérêt, parce que l'intérêt sur de l'argent nouveau est un non-sens, attendu qu'aucun emprunteur ne peut créer l'argent requis pour le combler. Seul le banquier crée l'argent et il en crée tellement qu'il peut prêter vingt fois plus qu'il n'a. C'est là le privilège que les gouvernements et en définitive le peuple lui accordent.
"M. Grégoire parle aussi de parts de mines inexistantes, d'augmentation subite de capital social, de réorganisation de compagnies, des agissements des financiers qui semblent avoir le droit de tout faire. Un petit vol, dit-il, c'est un vol et on le punit ; mais un gros vol, on appelle ça de la finance.
"Le laitier qui ajoute un gallon d'eau dans dix gallons de lait s'appelle un voleur et est poursuivi en cour. Mais un trustard qui mouille copieusement son capital, qui ajoute 40 capitaux fictifs à un capital réel, fait un habile coup de finance. De même, le banquier qui ajoute dix piastres fictives à une piastre réelle n'est pas du tout arrêté ; au contraire, la loi lui permet de diluer un gallon de lait dans vingt gallons d'eau, et de mettre le tout sur le marché comme du lait pur.
"Plus loin, l'orateur traite de destruction de produits, de blé brûlé dans l'Ouest, de café jeté à la mer, de bétail immolé pour rien, de lait jeté dans les égouts et déclare que de tels actes sont des insultes à Dieu et aux pauvres. Dieu donne son soleil, sa rosée et sa pluie pour le bonheur de l'homme et l'homme sacrifie son semblable pour rechercher le profit ; peut-on appeler cela de la justice et de la charité ?
"Puisque nous voulons qu'il y ait plus d'argent, continue M. Grégoire, combien faudra-t-il en faire ? C'est simple, il faudra en faire assez pour que la production atteigne le consommateur. Quand la rareté d'argent ne profitera plus à quelques individus, qu'est-ce qui nous empêchera d'en faire assez pour satisfaire nos besoins ?
"Mais pour en arriver à vivre dans une société meilleure, il faut que chacun étudie et se renseigne, que chacun comprenne bien que l'argent des financiers profite aux financiers et que les caisses électorales se remplissent de l'argent des financiers ; il faut que le peuple coopère au lieu de se diviser, qu'il réclame avec force. Nous ne voulons pas casser les vitres, ni provoquer des révoltes ; ce que nous voulons c'est un peuple qui sache ce qu'il veut et qui, le sachant, saura charger son gérant, le gouvernement, de travailler à son compte.
"M. Grégoire parsema son discours d'histoires appropriées. Ceux qui l'ont entendu se rappelleront longtemps celle du nid de guêpe qui impose le respect parce que le peuple ailé qui l'habite est bien organisé et sait coopérer."
* * *
Telle fut la tournée des directeurs de l'Institut dans l'Abitibi et le Témiscamingue.
À remarquer que, onze mois auparavant, Rouyn, par exemple, ne comptait, Noranda y compris, que trois abonnés à VERS DEMAIN. Où ils étaient 3, ils sont maintenant 224. Même progrès phénoménal à Malartic, et ailleurs. À Malartic, ville minière de 630 familles, l'abonnement est passé de 4 à 210.
La doctrine est bonne, la population abitibienne débrouillarde, les organisateurs sincères et laborieux.
Conclusion pratique : Ce qui s'est fait en Abitibi en onze mois peut et doit se faire dans le reste de la province d'ici un an.
Notre équipe de conférenciers de Montréal continue de se signaler par sa ténacité et ses succès. Le dimanche 27 juillet, divisés en deux groupes, l'un du côté de Berthierville, l'autre du côté de Lacolle, ils apportaient au total 75 abonnements nouveaux. Donc, 75 autres familles enrôlées dans la grande coopérative politique en formation, avec des I.A.P. pour continuer le recrutement. À lui seul, dans une petite paroisse de 53 familles, M. B. Camirand abonnait 25 familles à la suite de sa causerie d'après grand'messe.
La date du 31 août, que le grand Congrès de Sherbrooke inscrira brillamment dans les annales du mouvement créditiste, n'est plus guère éloignée. Ceux et celles qui veulent assister au Congrès doivent en être à leurs préparatifs immédiats.
La première chose à organiser, c'est le voyage. Le transport par train ne permet pas le retour le jour même, après la démonstration publique du soir. Ainsi, les Montréalais qui prennent le Pacifique Canadien devront attendre au lendemain matin, à cinq heures, pour le premier train de retour.
Remarquons toutefois que le lendemain est la fête du Travail, jour férié pour les ouvriers.
Les créditistes de Montréal qui désirent s'organiser pour voyager sur la route sont priés de téléphoner à M. Edmond Major, CHerrier 8941, avant le 28 août.
Pour Québec et environs, les organisateurs se sont assuré les services d'une compagnie d'autobus qui mettra à leur disposition toutes les voitures dont ils ont besoin et les ramènera après la clôture de la grande assemblée publique. Le prix total d'aller et retour est abaissé à $3.30 par personne, à partir de Québec. Voilà qui dispose du problème de l'essence pour les créditistes du comté de Portneuf, de la côte de Beaupré, de l'Île d'Orléans, etc. ; ils n'auraient qu'à se rendre à Québec à temps. Pour retenir des places, et pour les détails du lieu de rendez-vous et de l'heure du départ, s'adresser à M. J.-A. Bissonnette, 29 rue Châteauguay, tél. 8322.
Aux Trois-Rivières, M. C.-A. Landry, 922 Ste-Julie, tél. 4219-J, prie les intéressés de la ville et des environs de communiquer avec lui sans tarder. Il groupera ceux qui ne possèdent pas d'auto avec ceux qui ont l'avantage d'en avoir un, chaque voyageur payant sa quote-part de la dépense.
De même, les créditistes de Shawinigan qui désirent se rendre au Congrès et ceux qui disposent d'autos pour l'occasion sont priés de communiquer avec M. Lucien Clément, 36-A Avenue Tamarac, tél. : 3035 ; ou avec M. Wilson Deschênes, 4e rue, tél. : 2822.
Dans la région de Chicoutimi, s'adresser à M. Pierre Bouchard, Arvida, pour le même service.
M. Adrien Lambert, de Joly (Lotbinière), organise un transport pour les créditistes de sa région. Départ de Joly et de St-Flavien. Pour détails, communiquer avec lui au plus tôt.
À Ste-Marie de Beauce, M. Nicolas Larochelle, de l'Hôtel Victoria, organise un autobus de concert avec les créditistes de St-Bernard de Dorchester.
Partout, d'ailleurs, nous constatons que les organisateurs locaux, qui ont maintenant l'expérience en plus de la bonne volonté, prennent les moyens à leur disposition pour faciliter le voyage à prix raisonnable en associant les intéressés.
À cause des circonstances créées par le rationnement de l'essence et pour d'autres causes, nous avons jugé mieux de supprimer du programme les conférences en cours de route et d'accorder plus de temps aux travaux du congrès pour organiser l'année à venir.
Les séances du Congrès auront lieu à la salle du Christ-Roi, rue Aberdeen, près de la rue Brooks.
Les portes de la salle s'ouvriront à dix heures du matin, pour l'enregistrement, la vente des insignes, les instructions pour les activités de la journée, les rencontres d'amis, etc.
À une heure de l'après-midi, ouverture officielle du Congrès, et séance de l'Institut d'Action Politique. Membres, aspirants-membres, abonnés et amis sont convoqués. Mais qu'on soit là à temps. Nos travailleurs ont appris ce que c'est que la ponctualité. À une heure précise, le maire de Sherbrooke aura la parole pour souhaiter la bienvenue aux congressistes.
Nous considérons la séance de l'après-midi comme la partie la plus importante du Congrès. Il y sera question de rapports et de projets ; et l'on y fera de l'organisation sur place. Ni élections ni motions au programme. Les amis qui ont des suggestions à faire sont priés de les transmettre à la direction par écrit avant le Congrès.
Le soir, grande démonstration publique. Défilé des créditistes, avec départ du marché Landsdowne à 7 heures et ralliement au Parc Dufresne.
Notre dernier numéro annonçait un programme-souvenir en préparation. Nous venons de prendre une décision qui fera certainement plaisir à nos lecteurs. Au lieu d'imprimer un feuillet-programme, nous publierons le programme détaillé de la journée et toute la documentation préparée pour ce fascicule dans l'édition régulière du 1er septembre, et nous ferons paraître ce numéro quelques jours avant le Congrès.
Nos 16,800 abonnés auront ainsi tous le programme en main, sans aucune dépense. Tous, même ceux qui ne peuvent assister au Congrès, seront à même de suivre en esprit les exercices de la journée. D'ailleurs, le programme est une information ; il est juste que ceux qui ont contribué à monter VERS DEMAIN à son intéressante circulation actuelle trouvent dans leur journal tous les renseignements sur le mouvement créditiste, même le programme du grand Congrès 1941. Les créditistes garderont leurs 10 sous pour se procurer plus de drapeaux.
Les créditistes ne manqueront pas de pavoiser autos, bureaux, salons, etc., avec le drapeau de l'Institut, emblème de la véritable démocratie que nous aurons demain. On connaît sa signification : le fond blanc évoque à la fois la paix que fera fleurir le Crédit Social et la pureté de toute souillure dans la conduite de la chose publique ; le livre suggère l'étude généralisée des questions publiques, et l'or la sagesse, sans lesquelles la démocratie n'est qu'un vain mot ; la flamme vermillon avec ses rayons dorés, c'est la lumière, issue de l'étude et de la méditation, qui éclaire constamment dans la poursuite du bien commun, et c'est aussi la chaleur qui pénètre doucement dans les cœurs où elle fait renaître l'espoir après tant de déceptions cueillies dans la politique du passé.
Nous avons déjà annoncé ces drapeaux, offerts en deux grandeurs : 6 x 8 pouces, en lots de 10 pour 50 sous ; et 8 x 12 pouces, en lots de 10 pour un dollar. Nous payons le transport, mais l'acheteur ajoute la taxe provinciale, 2 ou 4 pour cent.
Les insignes du congrès seront en vente sur les lieux, par les organisateurs locaux. Deux couleurs d'insignes : sur soie blanche pour tous les congressistes ; sur soie dorée pour les membres de l'Institut.
Les membres de l'Institut enregistrés voudront bien apporter avec eux leur feuille de l'Institut et la présenter aux distributeurs d'insignes pour avoir droit à l'insigne doré.
Nombre de lecteurs de VERS DEMAIN ont déjà le bouton de VERS DEMAIN, qu'ils ont gagné en nous envoyant deux abonnements entre le 1er et le 15 août.
À l'occasion du Congrès, la direction du journal a décidé de prolonger jusqu'au premier septembre la période accordée pour recevoir un bouton par deux abonnements. Envoyez-nous donc deux abonnements ou apportez-les avec vous au Congrès le 31 août, et l'on vous remettra le bouton, à vis ou à épingle selon votre choix.
Ont atteint l'objectif de 24 abonnements, les membres de l'Institut dont les noms suivent :
Alfred Boulanger, Moulin Caron. Victor Ipperciel, Granada.
Joseph Carbonneau, Shawinigan. Alphonse Savoie, East Broughton.
Roméo Labrie, Arvida. Ovila Guertin, Rouyn.
Maurice Caouette, Rouyn. Thos. Dionne, Asbestos.
Nap. Jolin, East-Broughton. Fernand Métivier, Sherbrooke.
Pierre Laflamme, Sherbrooke. Théode Bilodeau, Sherbrooke.
Paul Pelletier, Québec. Armand Grégoire, St-Joseph de Grant.
Dr Ch. Tétreault, Montréal. Mme A. Bélisle, Montréal.
Édouard Martin, Arvida. Ephrem Jacques, Sherbrooke.
René Nadeau, St-Gervais. F.-X. Gauthier, Amos.
Joseph David, Québec. Roméo Dostie, Lac Mégantic.
Henri Latulipe, Lac Mégantic. Ovila Cotnoir, Coaticook.
Paul Beauparlant, Outremont. J.-A. Montreuil, Clermont (Charlev.)
Arthur Giguère, Ste-Marie de Beauce. Émilien St-Maurice, Rosemont.
Émile Béliveau, Plessisville. Jos. Guimond, St-Jean Port-Joli.
Armand Vachon, Thetford. Philippe Bouffard, Thetford.
Rosaire Fortier, Thetford. Ludger Shank, Rouyn.
Wilfrid Foisy, Rouyn Georges Cliché, La Sarre.
Louis Bergeron, La Sarre. Albert Lauzon, Beaucanton.
Albani Frappier, Macamic. Antonio Noël, La Sarre.
Henri Duchesne, Roc d'Or. Méridée Hudon, Hébertville.
Gérard Corriveau, Sherbrooke. J.-E. Côté, Sherbrooke.
Michel Quinn, Thetford Mines. Gérard Bolduc, Québec.
Wilfrid Dubé, Lac Mégantic. Miville Lessard, Charlesbourg.
Rosario Hamel, Sherbrooke. Émilien Rochette, Québec.
L. de G. Beaudoin, L'Assomption. François Lambert, Joly.
Joseph Lessard, Québec. Réal Boisvert, Québec.
Ivan Paquet, Weedon. Armand Desharnais, Asbestos.
Les entraîneurs dont les noms suivent ont conduit leurs entraînés à leur objectif. La direction de l'institut est heureuse d'offrir à ces entraîneurs une serviette de cuir aux armes de l'Institut :
WILBROD POIRIER, Rouyn. J.-E. DAIGNEAULT, Montréal.
PIERRE BOUCHARD, Arvida. GASTON GENDRON, Sherbrooke.
SYLVA BERGERON, Sherbrooke. FÉLIX BISSON, Robertsonville.
RÉAL CAOUETTE, Rouyn. PHILIPPE BOURBEAU, Sherbrooke.
ANTONIO BÉLANGER, Sherbrooke. ANTONIO BÉDARD, Lac Mégantic.
LOUIS VÉZINA, Québec.