M. H. J. Kelliher, un des directeurs de la Banque de Nouvelle-Zélande, revenant de Singapour, faisait, à Darwin, les réflexions suivantes, rapportées dans le Brisbane Courier du 10 juin, et reproduites dans le New Era de Sydney le 21 juin, avant de l'être dans le Social Crediter (Liverpool) 24 août :
On évitera une bonne partie du pétrin économique d'après-guerre en mettant fin dès maintenant à la création de monnaie par les banques privées et en émettant de la monnaie créée par l'État. L'Empire britannique se libérerait ainsi du fardeau écrasant de l'intérêt, parce que la monnaie du gouvernement naîtrait sans endettement.
Faire la guerre avec de la monnaie de création privée, c'est avoir deux ennemis à combattre : l'un au dehors, l'autre au dedans. L'ennemi intérieur, c'est la dette perpétuelle, et on ne l'a jamais conquis.
Le fardeau toujours croissant des intérêts asservit les masses en les privant de pouvoir d'achat et en créant le chômage sur une grande échelle.